F3I - planeur remorqué
Le F3I « durée-vitesse » en quelques mot:. Cette catégorie est réservée aux planeurs remorqués de plus de 3m50 et de 5 kg maxi, qui doivent avoir une verrière transparente et un maître-couple de fuselage mini pour respecter un aspect réel. Chaque manche se compose d'une épreuve de vitesse et d'une épreuve de durée. A chaque vol, les planeurs sont remorqués par un avion à 200m, hauteur à laquelle un altimètre embarqué dans le remorqueur passe le moteur au ralenti. Le pilote du planeur commande alors le largage. EPREUVE DE VITESSE Le planeur doit parcourir 4 fois 250 m entre deux « portes », les bases, le plus vite possible bien entendu. Les concours de sélection impose un mini de 50 s, réalisable par nombre de planeurs du commerce. En championnat, avec des machines adaptées, les bons temps sont autour de 30s, soit 120 km/h de moyenne, mais n'oublions pas qu'il y a 3 demi-tours Les meilleurs planeurs, en vitesse pure sur trajectoire (amusement hors concours), ont été chronométrés vers 220-230 km/h. EPEUVE DE DUREE Par équipes de 4 ou 5 pilotes, il faut réaliser un vol de 8 min pile, avec atterrissage dans une cible. Les points sont calculés sur le meilleur vol de l'équipe, afin de minimiser le facteur météo. Point important, par rapport au F3B par ex : la masse du planeur ne doit pas être changée pendant une même manche, donc est identique pour la durée et la vitesse. Il faut donc trouver le bon compromis. ORGANISATION Les pilotes participant à
3 concours dans l'année, avec des performances mini imposée
(50s en vitesse et 5 min en durée), sont sélectionnés
pour la finale régionale (le pays est coupé en 4 régions).
Les pilotes issus de ces finales régionales, une cinquantaine,
se retrouvent au championnat tous les étés. Il aura lieu
cette année du 12 au 15 août à Château-Thierry.
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REFLEXIONS SUR LE F3I D'un point de vue technique, les planeurs dans le coup sont le plus souvent des « tout plastique », mais il reste possible de faire de bonnes choses avec des constructions polystyrène coffré. Ce sont des machines d'assez grande taille, très agréables et performantes. De plus, ces planeurs, rapides, solides, mais gratteurs quand même, sont excellentes pour la voltige, en plaine notamment. Depuis plusieurs années,
l'ambiance dans les concours est réellement excellente : aide
entre les pilotes, bonne humeur (les repas des ½ finales laissent
souvent de bons souvenirs
), mais respect du règlement accepté
par tous. Le nombres de concours et de pilotes est en progression, ainsi
que le niveau moyen de pilotage, signes de la bonne santé du
F3I. |
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QUELQUES CONSEILS POUR LE REMORQUAGE ... Ces quelques conseils sont le fruit d'une expérience en club et en concours. Ils ne sont pas exhaustifs, sont évidemment discutables et améliorables, mais constituent une base sûre pour découvrir cette activité passionnante. Pourquoi le remorquage ? Le remorquage est la méthode
la plus sûre et la plus économique pour mettre en altitude,
en plaine, des planeurs relativement grands. |
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Le matériel Côté planeur: Tous les planeurs 3 axes peuvent
être remorqués ; mieux vaut éviter les 2 axes (profondeur-direction),
qui, de par leur dièdre et le roulis induit, baladent trop au
bout du câble. Le planeur doit être équipé d'une commande de largage : un servo commande une corde à piano coulissant devant une fente près du nez du fuselage, bloquant ou libérant la boucle nylon du câble de remorquage. C'est un système simple et fiable, mais peu discret pour les maquettes. Côté avion Nombre d'avions peuvent convenir,
mais le remorqueur type, tel qu'employé en compétition
F3I par ex, est une aile basse, au long fuselage pour la stabilité,
train tricycle costaud pour encaisser les nombreux atterros. On pense souvent qu'il faut un gros avion pépère, style Piper ou Broussard ; ces avions ont trop de traînée, or, en aviation en général et au remorquage en particulier, c'est la vitesse qui assure le vol. On peut considérer que le rôle du moteur du remorqueur est de communiquer de la vitesse à l'attelage, non de « porter » le planeur pendu au bout du câble. Sauf à vouloir remorquer d'énormes maquettes, le remorqueur idéal pour un club, polyvalent et économique, sera de 2m à 2m30 d'envergure, d'une masse de 5 à 7 kg, motorisé par un20/23cc moderne (style ST 23 par ex) pour les plus légers, ou par un 30/35cc pour les plus lourds. Certains utilisent un moteurs à essence, moins onéreux en carburant, mais plus lourd souvent, plus cher, et plus difficile à mettre en uvre (parasites dus à l'allumage par ex) A titre d'exemple, voici ce qui est possible de faire avec quelques avions : - bison d'1m80, 4kg, 10cc : l'ancêtre
des remorqueurs. Il remorque gentiment un 4m 4 kg depuis une piste en
dur, avec un taux de montée assez faible quand même. Attention : La masse du planeur n'est pas en fait le vrai problème. Un planeur très voilier, fin et pas trop chargé, sera plus facile à remorquer qu'un autre de même masse, mais style planeur de voltige au profil chargé et peu porteur.. Entre les deux : le câble. Pas de nylon monobrin, trop élastique,
genre fil de pêche : c'est le yoyo assuré !! |
LES PREMIERS VOLS...
Décollage : Au début, les deux pilotes
sont l'un à côté de l'autre pour communiquer facilement.
Ne
pas chercher à grimper trop fort : encore une fois, c'est la
vitesse de vol qui compte, plus que l'angle de montée Le planeur
doit toujours être plus haut que l'avion. Pour les premiers vols, pas de virage : on monte face au vent ou ,mieux, de trois-quart pour bien visualiser l'assiette de l'attelage. Le vent, de force raisonnable quand même, est un ami : il facilite le décollage, évite que l'ensemble ne s'éloigne trop vite. Par contre, pas de vent arrière à vos début : le planeur rattrape très souvent l'avion, le câble se détend : largage immédiat ! Avec un peu d'habitude, on peut le retendre avec un peu d'af ou de volet. Le pilote planeur ne touche pas à la dérive : le lacet inverse est là favorable, car il tend le câble en mettant le nez du planeur à l'extérieur des virages. Les corrections de trajectoires doivent toujours êtres douces ; pas de virages serrés ou de variations rapides de montée, donc de vitesse. Un planeur bien réglé ne demande en fait que peu de corrections : il est bien obligé d'aller là où l'emmène l'avion ! Largage : Comme en grandeur, c'est le planeur qui largue, puis dégage en virage pour être sûr que le câble soit bien décroché. Il est d'usage de remercier le pilote avion à ce moment. L'avion peut se poser avec le câble, si l'approche de piste est dégagée.
Pour résumé, le remorquage n'est vraiment pas difficile. Pas besoin de pilotes champions, mais des gars et des mécaniques fiables. Il vaut mieux pour les premiers essais se rapprocher d'un pilote confirmé remorquage, mais on prend très vite le coup. Bons vols à tous et n'hésitez pas à vous lancer : le remorquage crée une très bonne ambiance dans un club. |
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