Pierre
Rondel |
Introduction
Cette
ré-édition du Multifun de Telink diffère de la premiere
version par sa décoration réactualisée, plus moderne et
se voyant mieux en vol. La technique est la meme c'est à dire que les
pièces en EPP découpées au fil chaud sont ensuite passé
dans une sorte d'imprimante à jet d'encre qui va déposer des gouttes
d'encres de couleurs à la surface de l'EPP. L'avantage de cette technique
est que l'on peut obtenir des décos très complexe, avec des dégradés
ou des lignes très fines. Cette technique s'est d'ailleurs répandu
chez les fabricants de kit en EPP, une facon sans doute de contrer l'offre de
kits moulés chez les grandes marques qui eux arrivent d'une seule couleur.
Un petit rappel sur le Multifun: Il s'agit d'un engin hybride, a mmi chemin entre l'avion et le planeur. J'ai essayé la version planeur pur il y a quelques temps déja et j'avais été agréablement surpris par les qualités du Multifun, excellent pour volet à la pente et faire du VTPR (voltige très pres du relief). Cette fois ci je vous propose l'essai de la version motorisé.
Je n'ai pas noté de différence dans la composition du kit par rapport au premier que j'avais essayé.
Le fuselage + moteur
L'EPP,
cette matière extraordinaire, possède cependant un inconvénient non négligeable:
Il est impossible d'obtenir des formes compliquées et arrondies de fuselage
sans une mise en forme et un ponçage fastidieux et très poussiéreux. Telink
a remédié au problème de façon très astucieuse en décomposant le fuselage
en une partie principale façon fuselage silhouette, sur lequel on vient rajouter
des pièces en EPP de section en demi rond qui apporte la touche finale, sans
aucun ponçage. Cela permet aussi d'avoir une pseudo verrière qui permet l'accès
aux éléments radio, entièrement intégrés au fuselage. Le collage de ces "
demi ronds " est la première opération sur le fuselage. La
rigidité du fuselage est obtenu en insérant sur chaque flanc un jonc carbone
de 1.5 mm de diamètre, collé ensuite à la cyano. Ces renforts demeurent discrets
car disparaissent partiellement dans la mousse.
On passe ensuite à la partie moteur. On coupe tout d'abor le nez à la bonne dimension. Le couple moteur est en epoxy et est composé de 2 pieces: le coupe proprement dit et une piece horizontale sui sera noyé dans la mousse et qui a pour but de reprendre les efforts et eviter que le couple moteur s'arrache sous la puissance du moteur. Le moteur est ensuite fixé en place en utilisant des rondelles pour lui donner le bon angle moteur. Les 3 fils passent ensuite dans la mousse pour rejoindre le controlleur qui est installé à l'avant dans le fuselage.
Telink recommande les configurations suivantes sur son site web:
Je m'en suis inspiré et ai opté pour la config suivante
980KV Outrunner Brushless Motor Type FC2830-12T
Model: FC2830-12T KV (rpm/v): 980 IO(A): 0.7 Ni-Mh Ni-Cd Battery(cell): 6-10. Lipo Battery (cell): 2 - 3 Max Current (A): 14 Running Current (A): <12 Weight: 56g / 1.98oz Shaft Diameter(mm): 3.175 Thrust: 850g / 30 oz Propeller: < 10 x 7 inchHiModel Professional Series 18A / 22A Brushless ESC Type Professional-18A
Output: Continues 18A, Burst 22A up to 10 Secs. Input Voltage: 5.6V --- 16.8V ( Lithium : 2 – 4s or NiMH/NiCd 5 -12 Cells) BEC (Battery Elimination Circuit) Output:linear mode BEC 2A Max Speed: 210,000rpm for 2 Poles BLM, 70,000rpm for 6 poles BLM, 35,000rpm for 12 poles BLM. (BLM: BrusheLess Motor) Size:24mm*45mm*11mm(width*length*height) Weight: 19g
On verra plus tard si mon choix était le bon...
L'empennage, avec d'être collé en place, reçoit 2 joncs carbone de 1mm collés a l'intrados et a l'extrados dans l'EPP dans un " trait " de cutter effectué préalablement. Une petite pièce en bois fait la jonction entre les 2 gouvernes.On peut ensuite s'attaquer à la dérive qu'il est important de bien positionner par rapport au stab pendant le collage. Mes servos de profondeur et dérive faisant 13 mm, j'ai du élargir un peu le logement radio dans le fuselage. Les servos sont collés à la " résiste à tout ".
Le récepteur vient prendre place derrière les servos. J'ai effectué une modif sur cet exemplaire pour facilité la connexion des servos d'ailes. Je voulais eviter d'avoir a connecter les servos directements sur le recepteur, celui ci etant peu accessible à l'usage. J'ai donc réalisé des rallonges, terminées par des prises femelles grise (type mpx). Ces prises débouchent sous le karman et sont collées à la résiste à tout. Elles sont muni d'un détrompeur (voir photo). A l'usage c'est d'un grand confort et la trainée créée par les prises apparentes est negligeable pour ce genre d'engin volant.
On finit le fuselage en persant un trou pour la clé d'aile (en suivant le trou pré percé dans la nervure d'emplanture) et un dernier trou pour le tétons d'incidence, situés à l'avant de l'aile.
Les ailes
La
première opération consiste à préparer les longerons. Il s'agit de tubes en
fibre de verre, assez lourds, recevant la clé d'aile. Afin d'éviter que le tube
n'explose en cas de choc violent, l'extrémité du tube est entouré d'un bout
de ficelle sur une dizaine de centimètres, et collée à la cyano. Les tubes sont
collés dans les saignées découpées dans l'aile, puis on bouche avec des petites
pièces d'EPP que l'on arase avec une lame de cutter neuve. Cette opération est
un peu fastidieuse à mon goût: il aurait été préférable de découper le logement
de longeron en rond comme le permettent les machines de découpe CNC aujourd'hui.
L'opération suivante est d'installer les servos dans le logement réservé à cet
effet. Là encore, du fait de la taille légèrement supérieur des servos que je
voulais utiliser, j'ai du élargir le logement, et le creuser un peu sans fragiliser
l'extrados. Le servos est ensuite collé en place et le fil de servos est inséré
dans la mousse après avoir fait un trait de cutter courant du servos jusqu'à
l'emplanture. La
longeur de fil est calculée au plus juste et se termine par un prise
servo grise MPX qui viendra se connecter au montage sur le fuselage. Le guignol
est ensuite collé à la cyano et à l'accélérateur avant de connecter la commande
en corde à piano fournie. La
dernière opération consiste à coller en place un jonc en fibre qui sert de téton
d'incidence qui bloque l'aile en rotation. Ce jonc en fibre de verre a une fâcheuse
tendance à s'effilocher. Je l'ai donc une fois de plus remplacé par un jonc
carbone de diamètre équivalent.
Multifun, mulifacettes !
Avec cette version motorisée du Multifun, j'ai découvert un motoplaneur très different de ce que j'avais pu voir à la pente.
J'ai essayé plusieurs type et dimensions d'helice. J'ai commencé par une 9x6 APC fixe. J'ai trouvé que le rendement était bon et que le multifun avait un bon taux de monté. Malheureusement moteur arrété l'hélice traine beaucoup et donc le taux de chute est important. De plus à la fin de la seance, j'ai cassé l'hélice à l'atterrissage. Ne voulant pas me ruiner en hélice, j'ai décider de passer aux helices repliables. J'ai tout d'abord utilisé un 9x5 cam folding prop graupner, mais le taux de monté s'en est ressenti et le multifun est dévenu trop sage. J'ai plus récemment pris une 10x6 de la meme marque avec un resultat statisfaisant. Je ne pense pas pouvoir aller au dela de cette taille. Je pense en fait que mon KV est trop faible et qu'il faudrait partir plutot sur un KV de 1200. Mon accus de propulsion 3S 1000mAh me donne environ 15 à 20 minutes d'autonomie en utilisation mixte, ce qui permet une bonne petit séance de vol entre midi et &14h :) !
Après ces considération moteur, retournons au sujet principal, le Multifun ! On retrouve la stabilité en trajectoire, grace à la hauteur du fuselage. Par contre le profil, pas spécialement fin devient un atout à la plaine car il permet de voler lentement, et aux grands angles sans mauvaises tendances. Il est ainsi super agréable de voler au ralenti à la limite du décrochage, en controlant essentiellement à la dérive et en jouant sur les gaz.
On retrouve également le manque d'inertie, mais cette fois le moteur permet de compenser donc on arrive en jouant sur les gaz a faire des figure verticales plus amples. La dérive est toujours un bonheur d'efficacité, en renversement, ou tout simplement en virage. Le virage à plat à la dérive permet de virer tres court. Le vol dos peut etre aidé par un peu de moteur ce qui permet de tenir plus longtemps qu'en planeur pur.
Bref, on retrouve les qualités de la version planeur, mais certains défauts sont gommés par la présence du moteur qui permet de "tricher". Par contre, pour moi qui suit pilote de planeur pur, c'est un domaine nouveau que la gestion des gaz. Dernier point, le Multifun ne olera pas comme un park flyer 3D, Il a besoin d'un minimum de volume pour evoluer car il a des trajectoires d'un vrai avion/planeur, pas d'un 3D en depron qui reste suspendue à son helice et vole dans un volume de 10m x 10m.
Electro Multifun from Pierre Rondel on Vimeo.
Conclusion:
Le Multifun, dans sa nouvelle version plus moderne au niveau de la déco, delivre un plaisir simple, sans chichi, de pouvoir voler et voltiger tranquille, travailler ces trajectoires, les figures, bref se derouiller les pouces. Le Multifun reste d'allieurs la plupart de la semaine dans le coffre de ma voiture afin d'aller voler avec les copains lors de la pause déjeuner. C'est d'ailleurs lors d'une séance pique-nique que la vidéo que je vous propose a été prise.
Caractéristiques :
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