Le
stabilisateur :
La première modification pour
rendre ce Minij facilement transportable est de faire un stabilisateur
démontable. Aeromod propose un stab en balsa, éventuellement démontable du
fuselage, mais en une seule pièce donc fragile et encombrant. J’ai tout
d’abord réalisé une pièce en résine et micro ballon pour former une assise au
stabilisateur en V. (Note : ce serait bien qu’Alexis Maréchal fasse
cette assise à la construction du fuselage, comme dans le nouveau
Prodij !). Les deux morceaux du stab, en balsa renforcé à la base par
une couche de fibre, sont réunis par une bande de tissu solide collée
au-dessus et qui forme une charnière. Un petit triangle de bois vient appuyer
le stab contre l’assise. Il est percé d’un trou où passe une vis nylon. Pour
le démontage, il suffit de retirer cette pièce et de replier les deux parties
l’une sur l’autre. Mais que si on met des
guignols rigides, il faut démonter les chapes. Pour l’éviter j’ai fait aussi
des guignols pliables. C’est juste une corde à piano pliée en triangle qui
pivote dans un petit morceau de gaine, elle-même maintenue par un ruban de
d’adhésif armé (sur le proto) ou de fibre de verre. |
La
boite :
Tout est dans la disposition.
Il suffit de regarder les photos. Quelques blocs de polystyrène expansé pour
caler le fuselage et le stab. Et les dépouilles (réduites en épaisseur je
crois) pour caler les ailes. (Normalement, Aeromod livre les ailes avec
seulement le grand morceau de la dépouille, il manque la partie d’extrémité.
Il faut les demander et ensuite les retailler). Evidemment, il faut une aile
en deux parties ! Les grands cotés de la boite
sont en contre-plaqué de 3mm. Les autres sont en tasseau de samba rabotés de
28x2mm. Les dimensions extérieures sont 62x260x880 mm |
.
La
fixation des ailes :
|
Aeromod préconise deux vis
nylon. Avec l’aile en deux parties, il faut ajouter des rondelles. Et au
moindre atterrissage pas impeccable (c’est à dire souvent dans mon cas) les
vis servent de fusible. Et sans parler du coût des vis c’est agaçant
d’extraire les vis cassées. J’ai mis au point une fixation qui, un peu à la
manière des fixations de ski, saute au moindre choc. L’aile et plaquée par
une sangle qui traverse le fuselage. Un
trou au-dessous, renforcé par une rondelle. La sangle est arrêtée par
un nœud. (On doit pouvoir faire plus joli). Elle passe juste entre les servos
et le tube à ballast et ressort au-dessus par un trou largement agrandi pour
que l’aile puisse, en cas de choc, avancer sans être trop retenue. La sangle est tendue et
maintenue par une bride réalisée en corde à piano. Celle bride est tenue
rabattue par une tête de vis placée sur le fuselage à l’avant de l’aile(il
faudrait la mettre plus en avant que je ne l’ai fait pour que l’aile puisse
passer dessus sans la toucher). Si l’aile avance (atterrissage
« poireau »), la vis échappe et la sangle est libérée. Pour que la
vis échappe en rotation, il faut coller des guides sur l’aile pour que la
bride suive la rotation. L’extrémité de la sangle est rigidifiée par de la
colle (comme l’extrémité d’un lacet) pour que la bride n’ai pas trop envie de
quitter la sangle. Le positionnement précis des
ailes est assuré par quatre têtes de vis collées sur le fuselage. Ces têtes
s’encastrent dans des rondelles fraisées collées sous les ailes. J’ai d’abord
mis les vis, posé les rondelles encollées, et positionné l’aile bien en croix
pendant la prise de la colle. Cette fixation en quatre
points assure la maintient des deux ailes donc pas besoin de scotch pour les
solidariser. Il est même préférable de ne pas en mettre pour leur permettre
de s’écarter sur un choc. |
Les
chapes des ailerons :
Si vous avez bien suivi, vous
avez compris que, lors d’un choc à l’attéro, les ailes se séparent du fuselage.
Or il faut savoir que dans le Minij, les servos sont tous dans le fuselage.
Donc les ailes sont retenues par les tringles. Et les servos risquent de ne pas
aimer…
J’ai essayé des chapes à boules
où la boule est maintenue par une sorte de pince qui la laisse échapper si
l’effort est trop grand. Cela fonctionne bien comme « sauve servo »
si seul un aileron touche. Mais si l’aile pivote, les efforts sont latéraux et
la chape est tordue. J’ai donc réalisé des chapes qui s’appuient sur les
boules seulement par le dessous,
maintenus par un ressort. Ainsi, elles échappent quel que soit le sens de
l’effort. Je les ai réalisées en résine moulée (autour d’un capuchon de stylo à
bille !). La difficulté est de trouver le bon angle pour le cône dans
lequel est maintenue la boule. Il faut que l’échappement se fasse, mais sans
que le ressort ait besoin d’être trop puissant. Ce ressort (CAP de 1mm) glisse
sur les tringles et crée donc un frottement néfaste à la précision. J’ai mis
une gaine téflon. On pourrait mettre un petit galet.