PICOJET COMBAT RACER EDITION: Ludique et bien
pensé ! Par Pierre Rondel |
INTRODUCTION
Avec
sa bouille de jet sorti tout droit d'une bande dessiné, la Picojet est rapidement
devenu un best seller de Multiplex, s'adressant aussi bien au pilote pratiquant
l'avion qu'aux planeuristes recherchant un petit modèle électrique pour se
défouler. La Picojet combat "racer édition", est la dernière évolution
de la Picojet de base, et c'est ce modèle que je me propose de vous faire
découvrir maintenant.
QUOI
DE NEUF ?
-
3 pièces moulées en Elapor
(ailes et fond de fuselage, dérive, partie supérieure avant du fuselage)
-
une pièce de renfort en
plastique noir pour toute la partie avant du fuselage
-
une petite boite contenant
le moteur et le variateur: Le moteur, un Permax
480, est déjà équipé d'un contrôleur BEC (control round 480) soudé qu cul
du moteur et câblé (prise de servo allant vers
le récepteur et prise verte allant vers l'accu.
-
Une pochette d'accessoires
comprends absolument tout se dont vous aurez besoin.
-
Une
large planche d'autocollants.
-
Une planche d'autocollant
additionnelle.
-
et bien sur la notice,
plus une notice complémentaire, ainsi que la notice du contrôleur BEC.
Ce qu'il vous reste à fournir est 2 servos
format MSX3, GWS NARO, TINY PRO (même fabricant à la base) car les empreintes
pour les servos d'ailes sont pour ces modèles. Ajoutez un mini récepteur
et un accus de propulsion/réception de 6 a 8 éléments (j'ai choisi 8 pour
avoir plus de pèche).
ASSEMBLAGE
ECLAIR ...
Tout
les collages
se font à la cyano standard car l'elapor,
contrairement au polystyrene ne fond pas. J'ai
commencé par le découpage sur mesure puis le collage du bac en plastique.
La qualité du collage est ici importante car la solidité de la partie avant
de la Picojet en dépend. Si cette pièce en plastique n'est collée qu'en
quelques points, alors au premier impact frontal un peu sérieux, vous risquer
d'éclater ou déchirer l'Elapor.
Avant de coller le moteur sur son berceau,
il est important de
Vient ensuite le positionnement du moteur,
en faisant bien attention d'aligner les ouies de refroidissement du moteur
avec les entrées d'air prévues a cet effet dans
la mousse. Le collage se fait a la cyano
une fois encore. L'hélice est rentrée en force sur l'axe. La notice conseille
une goutte de cyano pour l'immobiliser, mais je
ne l'ai pas fait et cela marche très bien comme cela.
La dérive peut maintenant être collée. A ce
propos, l'ajustement des pièces moulées en Elapor n'est pas parfaite, sans
doute du au retrait lors du séchage des pièces. De plus il reste quelques
bavures au bord de fuite qu'il faut araser proprement avec une lame de cutter
neuve.
On peut passer à l'installation radio, qui
est particulièrement rapide si vos servos sont de l'un des modèles cités
plus haut. Jetez les servos dans les puits de servos, maintenus éventuellement
par un point de colle (colle chaude, cyano, mastic
colle ...). Le fil de servos, rallongé de quelques centimètres pour atteindre
le récepteur, se glisse dans une saignée; Il suffit juste de percer le fuselage
au bout de la saignée pour faire passer les prises se servos dans le fuselage.
Idem pour l'antenne récepteur qui s'intègre dans l'aile grâce a une saignée plus petite. Les guignols reçoivent un support
de tringle (au premier trou) puis sont collés dans leur emplacement, a la
cyano. Faites attention au moment de visser les supports de
tringle, car ceux ci sont fragiles et le filetage peut casser facilement
(cela m'est arrivé !). Les commande d'ailerons sont en c.a.p,
coudé du coté servos et est bloqué par serrage sur le guignol grâce à une
petite vis 6 pans (la clé est même dans le sachet d'accessoires!).
Il ne reste plus qu'à brancher et immobiliser
le récepteur (un pico 4/5 MPX), câbler et immobiliser l'accu de propulsion
(8x 800 mAh format R6) grâce à des bandes de velcro adhésives fournies dans
le kit. Le positionnement de la batterie permet d'obtenir le centrage sans
plomb. Le centrage est d'ailleurs clairement indiqué par 2 petites bosses sur l'intrados de l'aile. Pas besoin d'interrupteur,
car la mise sous tension se fait en branchant l'accu au contrôleur.
Le calibrage de ce dernier est d'ailleurs
très simple: vous mettez sous tension gaz à fond, puis vous tirez le manche
gaz au minimum ... Et le tour est joué !
UNE
CH'TIT DECO POUR LA ROUTE ...
J'ai réalisé des bandes de couleur rouge,
histoire de mieux identifier ma Picojet en vol. Ces bandes rouges sont réalisées
à la peinture en bombe de marque Altona. La peinture
n'attaque pas l'Elapor, par contre l'accroche varie d'un
peinture à l'autre. J'ai en effet essayé une peinture jaune qui ne tenait
pas du tout et que j'ai du enlever en utilisant tout simplement du scotch
de déménagement sur lequel la peinture restait accrochée. La grand planche
d'autocollants permet toute les fantaisies et style (monotone, agressif,
amusant, flashy, surchargé, etc ...). Si vous
êtes amenés à voler avec d'autre Picojet et même à faire de la course au
pylône, prenez soin de faire une déco qui se distingue bien de celle des
autres.
EN
VOL ?
Bon,
autant le dire tout de suite, la phase la plus délicate est le lancé. Lors
du premier vol, je suis allé 2 fois au tapis, la Picojet partant en abattée
et se "ramassant" lamentablement. Heureusement que c'est solide
! Donc, pour réussir un lancé: bien courir, moteur à fond et donné un bonne
impulsion, les ailes bien à plat.
Une fois ce moment "critique" passé
(bon, je sais, le mot est peut être un peu exagéré ...), le reste du vol
est agréable. Les trajectoires sont très tendues, la réponse aux ailerons
et profondeur est précise. Le moteur n'est pas surpuissant, même s'il est
possible de tenir une ligne droite en palier à mi-gaz. Contrairement à ce
que j'ai pu lire ça et là sur la sous-motorisation
(en version permax 400) chronique de la Picojet "de base", cette
version racer édition me semble plus équilibré et ne demande pas, dans le
cadre d'une utilisation loisir, de changer le moteur fourni par un modèle
plus puissant, voir un brushless.
Le tonneau passe correctement, le looping
demande de la vitesse (un peu comme en planeur). Le vol dos tient en poussant
un peu et à condition que le centrage soit correct. Les passages plein pot,
moteur hurlant sont un régal pour le yeux et pour les tympans (ben oui,
je suis pas vraiment habitué !!!). Les vols au ras du sol autour de soi
sont amusants. Cependant, si le vol est très amusant, le domaine de vol
n'est quand même pas très étendu.
Moteur au ralenti, la bestiole plane plutôt
bien et reste parfaitement contrôlable. Ce n'est en tous cas pas un fer
à repasser avec 0.5 de finesse ! Et ceci est plutôt rassurant car l'atterrissage
se fait moteur coupé de préférence ... Quand l'accu arrive à la fin et que
le son du moteur se fait moins aigu, il est alors préférable de ne pas trop
s'éloigner sous peine de ne pas revenir se poser sur le terrain ! L'approche
finale, moteur coupé, se fait sans problème. Il faut juste arrondir un poil
juste avant de toucher le sol.
LE
MOT DE LA FIN
Je
dois bien reconnaître que cette Picojet m'a bluffé par sa rapidité et facilité
de montage. Le kit est vraiment bien conçu et absolument sans surprise.
Par contre, l'étendu du domaine de vol reste modeste mais permet néanmoins
à chacun de se défouler et se dérouiller les pouces avec une petite machine
qui ne prend pas de place, qui est saine, et simple à mettre en œuvre. Et
puis compte tenu du prix et de la composition du kit, je pense que cela
serait trop bête de s'en priver !
J'AI AIME:
-
Kit hyper complet
- Moteur et variateur fournis
-
Assemblage tout a la cyano
J'AI MOINS AIME:
-
Qualité d'ajustage des
pièces en Elapor
-
Notice peut claire sur
le pontage du variateur
- Domaine de vol modeste
Caractéristiques
techniques
-
Envergure 895 mm
-
Longueur 515 mm
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Surface alaire 19.5 dm²
-
Poids
593g
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Cordes 30 cm 15 cm
-
Fonctions Prof / Ail / Gaz (mixage Delta nécessaire)
Réglages
-
CG:
90mm du bord d'attaque
-
profondeur -/+ 13 mm
-
ailerons -/+13 mm
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