Tracé et découpe de l'empennage en coroplast. D'autres montages sont possibles (stab en une partie...).

J'ai tenté une charnière à la mode SPAD sur le stab en enlevant une bande de plastique.

La charnière étant un peu dure, je l'ai assouplie...

Préparation de l'arrière du fuselage : tracé des emplacements

Découpe à la lame de cutter neuve.

Le renfort en balsa doit laisser passer la dérive.

La charnière de dérive en scotch est réalisée, puis la dérive est collée à la colle PU en même temps que le renfort en balsa.

Les deux demi stab seront reliés par un jonc en fibre de verre au niveau de la partie fixe, et un au niveau de la partie mobile. Le trou de passage est réalisé et dimensionné pour permettre un débattement maximum. C'est une façon de faire qui est peut-être à revoir, car cela affaiblit un peu trop la dérive à mon goût.

Un jonc de fibre est glissé dans une alvéole des parties fixes des demi-stab et poinçonné en force dans la dérive. L'autre relie les parties mobiles. Le tout collé à la PU. Calles en bois et en boitier de CD pour une mise en croix sérieuse.

Ca a l'air pas trop mal. Je laisse un peu le fuselage de côté et j'attaque les ailes.

Je laisse un peu le fuselage de côté et j'attaque les ailes.

Les longerons en carbone sont collés à la PU après avoir bien dégagé leur logement.

Les demi-ailes sont posées sur une règle de maçon, un scotch papier ferme le longeron et le tout est mis sous presse durant le sèchage. Quelques centimètres du tube ne sont pas encollés à l'emplanture pour prévoir le collage ultérieur du tube de jonction.

Découpe des bord de fuite et des ailerons. Pour l'instant je ne tiens pas compte du fuselage, mais on peut faire le décrochement tout de suite.

Emplacement du tube de carbone des ailerons.

et hop ...

Collage à la PU du tube de carbone des ailerons.

Collage à la PU du tube de jonction des ailes et des emplantures.

Une petite cale permet d'éviter le dièdre inverse.

Découpe des ailerons et des tubes pour le passage du fuselage. Les chutes sont conservées.

Encollage des ailerons à la colle à moquettes (attention : suivant la buse et la qualité de la colle, il faut pulvériser de très près et mettre beaucoup de colle pour avoir un voile homogène), et entoilage au scotch armé.

Charnière d'aileron, partie courte dans le tube carbone, partie longue dans l'EPP de l'aile.

Découpe du passage de charnière dans le tube carbone, côté aile l'EPP sera incisé au cutter.

Avec un disque et une mini-perceuse par exemple

Trois charnières par aileron.

L'aile avec les ailerons montés et le bord d'attaque, l'emplanture et le longeron entoilés au scotch armé après pulvérisation de colle à moquette.

Réalisation de la platine de fixation de l'aile sur le fuselage : l'aile est protégée avec du film plastique, puis j'ai stratifié une bande de carbone et une couche de fibre de verre avec de la résine époxy. Les bords sont arrondis aux ciseaux et poncés.

Tracé et découpe des emplacement des inserts de fixation qui seront réalisés ...

... en tourillon de bois léger avec écrous à griffes M4, et collés à la PU, affleurants à l'intrados.

L'aile est bien avancée, on retourne au fuselage.

Découpe des emplacements des servos et des passages de gaine (cutter et fer à souder devant un ventilateur et fenêtre ouverte).

J'ai utilisé des HS85BB pour les ailerons (je les avais en stock et ils tiennent côte à côte dans la largeur) ...

... et des HS422 pour la direction et la profondeur (livrés avec ma radio).

La platine de fixation de l'aile est percée au bon entraxe, fixée sur l'aile puis collée sur le fuselage à la PU après avoir été dépolie au papier de verre à gros grains.

Attention à la mise en croix.

Les servos sont emballés dans du film alimentaire et collés dans leurs logements. Attention à l'expansion de la PU qui a tendance à les faire sortir.

Les guignols sont raccourcis, repercés, et collés à la cyano. Inutile de les dépolir, la cyano est une colle anaérobie : moins il y a d'air, mieux ça colle si les matériaux sont compatible.

Les CAP sont reliées aux servos par l'intermédiaire d'une chape métallique à visser et d'un embout fileté à coller à l'époxy.

Pour avoir un démontage facile, j'ai utilisé des chapes à boules en plastique pour les ailerons. La boule est collée sur une vis filetés qui traverse le tube en carbone et qui est collée à l'époxy, avec un écrou comme butée. L'écrou et la boule sont collés à la cyano. La chape est fendu sur presque toute sont épaisseur (peut-être bien même que ça a traversé) pour pouvoir être aisément déclipsée. On distingue sur la photo le morceau de fuselage que j'ai découpé pour le passage des ailerons et des l'ensemble vis+boule. Le morceau est collé sur l'aile avec les chutes des ailerons et entoilé au scotch armé par la suite.

Après pulvérisation de colle à moquette, l'aile est entièrement entoilée pour éviter des problèmes avec les UV sur le scotch armé. J'ai utilisé le film thermorétractable le plus léger que j'ai trouvé.

J'aurais du rajouter une petite bande de balsa de 1mm le long du longeron et la poncer pour refaire bien le profil, car l'extrados présente un petit creux à cet endroit. C'est le pourquoi de la bande de shatterton rouge qui atténue un peu le creux.

Tout l'équipement radio est casé en essayant de ne pas trop affaiblir le fuselage. Des saignées type "galeries de fourmis" sont creusées pour loger les câbles sans trop les meurtrir. Tous les angles du fuselage et les gaines sont entoilés au scotch armé. La trache du fuselage est aussi recouverte de film thermo, contre les UV.

Et voilà, c'est joli, non? J'ai pour l'instant eu l'occasion de le faire voler deux fois : - premier vol par trop de vent, balasté avec ce que j'ai pu trouver, j'ai abandonné quand il a commencé la marche arrière, mais c'était plutôt sympa, attention à ne pas mettre trop de débattements au début!

- deuxième vol avec des conditions de portance limite et l'oiseau nous montre qu'il a une jolie glisse dans l'air calme si on ne le brusque pas.

Bref, ça augure du tout bon pour le prochain jour de bonnes conditions, et tout ça avec de l'EPP, donc une grosse tolérance aux attéros non conventionnels, tolérance que j'ai d'ailleurs déjà bien testée! Bon vols. Renaud Iltis