Evolution
F3B
par Fabrice Estivals 19/12/2007 |
Déballage…L’aile est belle, bien finie et la masse est correcte. Elle semble rigide et les premiers vols confirmeront cette impression. Le profil est fin et sa courbure n’est que de 1.55. Dans ce genre de planeur il ne reste que les commandes à monter après avoir passé les rallonges. Il me faudra une grosse matinée pour équiper l’aile, fabrication des rallonges incluse.
Les connecteurs Multiplex sont devenus des standards pour la liaison aile / fuselage dans ce type de planeur. Les + et les – sont mutualisés.
Je conserve les connecteurs sur les servos d’aile mais les longueurs inutiles, non négligeables, sont supprimées.
La rallonge dans le fuselage est fixée par un point de colle chaude sous le passage de la clé. Les connecteurs sont collés à la cyano.
Hitec HS 5125 MG aux ailerons…
…Graupner DS368 et supports perso aux volets.
Mes commandes d’aile sont réalisées à partir d’une C.A.P. sur laquelle je soude une boule. La C.A.P. est pliée en vue d’un collage sérieux dans les parties mobiles. La chape est verticale et l’axe de l’articulation affleure l’extrados. La chape est visée, bloquée sur une tige à embout fileté. Un chape classique se monte sur le servo.
L’aile et les volets sont limés au minimum nécessaire. Seul la moitié de la chape dépasse de l’extrados.
Pas mal non ? Le seul jeu perceptible est celui du servo…
Avec ce type de commande, j’ai plus de 70° de débattement aux volets, intéressant pour les « croco ».
Le stabilisateur ne demande aucun travail particulier en dehors d’une vérification de la géométrie et des jeux de montage. La dérive est articulée et équipée, les commandes sont en place dans le fuselage.
Le fuselage : un peu décevant, ce fuselage, trop lourd…Non pas à cause de son design ni de sa conception mais plutôt à cause de sa masse. Avec un minimum d’optimisation, notamment au niveau de la dérive et de la poutre, 100g sont à gagner sans trop d’effort. Ce n’est pas réellement un problème mais dans l’esprit de faire un planeur optimisé, proposé en RDS, ça se justifie.
Là aussi, peu de travail pour équiper le fuselage. Au total, compter 2 jours pour équiper l’Evolution.
Il faut fraiser les différents passages et ajouter un peu de matière pour la fixation des servos par vis. Pour se faire j’utilise de la colle chaude.
Le fuselage va être farcis avec 5 NiMh 1400 Intellect avec un régulateur V Limiter 5.5V, 1 Rx7 Synth, 1 HS 5245MG à la profondeur et 1 HS 80MG pour la dérive. L’altimètre ZLog est amovible pour passer facilement d’un modèle à l’autre.
Comme d’habitude, pas d’interrupteur…Je n’ai pas caché l’antenne à l’avant du fuselage car l’ogive est en fibre de verre et j’en profite pour récupérer un peu de longueur non-masquée par le carbone.
L’antenne est rallongée de manière à remonter dans la dérive, le long de la pièce de fermeture de la partie fixe.
Les ailerons sont équipés de « Giga-Flaps », autres accessoires de mode indispensables pour être dans le coup :-) La liaison est assurée par du Blinderm (3M).
Pour info, les housses standard vendues par Aer-O-Tec pour le Crossfire sont parfaites pour L’Evolution.
Il fait froid, très froid, mais on va profiter du ciel bleu pour essayer la machine…
… et le nouveau treuil perso de Michel, superbe et efficace !
Et voilà ! Ca vole ! J’aime bien la déco (que j’ai composé dans la palette de couleurs dispo) et l’Evolution est vraiment élégant en vol.
Les premiers vols ont directement été réalisés au treuil. Le tout premier à durée 5 sec. , un peu trop de « cabreur »…S’en est suivit une dizaine de treuillage par vent léger, plein travers où l’Evolution à rapidement montré sa facilité de vol et son efficacité dans cette phase. Le contrôle de la trajectoire est facile et précis, ça tend fort et ça zoom longtemps et haut !
Pour les autres phases de vol il me faudra plus de temps et de tests (et d’affinage des réglages) avant de donner un avis objectif. Cela dit le comportement général est rapidement perceptible. Pour faire court, l’Evolution semble très bien, efficace dés qu’on « met les Watts ». En revanche les phases à basse vitesse me semblent moins relax qu’avec un Crossfire. Je pense que la taille réduite de l’empennage n’est pas étrangère à ce phénomène. Avec mes réglages inspirés de ceux de mes Cross, les virages de vitesse sont impressionnants, ça « claque » fort !
Je suis reparti dans mon épais brouillard givrant Toulousain avant l’envie de retourner optimiser mon Evolution, c’est bon signe !
Distributeur pour la France : François
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