Graupner
Elektro Junior S, le montage
Pierre Rondel 04/03/2008 |
Autant
vous le dire tout de suite, la construction de l’Elektro Junior S est un véritable
plaisir : L’ensemble de l’accastillage est présent, les pièces s’assemblent
parfaitement, et la conception du kit est vraiment très bien pensée. Seul petit
point qui m’a agacé, c’est que la visserie est dispatchée dans différents sachets
qui n’ont à priori rien à voir entre eux : On trouve ainsi par exemple
les vis 6 pans de blocage de commande avec la visserie relative au moteur ?
J’ai du coup pensé que ces vis étaient manquante alors qu’elles étaient simplement
ailleurs, pas logique tout cela … Bref, pour éviter de chercher, je vous conseille
d’ouvrir tous les sachets et de tout centraliser dans une boite plastique.
Commençons
par le fuselage : Son assemblage est très astucieux puisque on équipe tout d’abord
les 2 demi-coquilles séparément. Sur la première on installe la gaine de commande
de dérive, le servos de dérive, le tube carbone de renfort de poutre, sur la
seconde la commande de profondeur, l’écrou plastique de fixation de stab, le
servos de profondeur. Les servos doivent être positionnés, palonnier au neutre
avant d’être collés à la colle « Résiste à tout ». La commande est composée
d’une corde à piano insérée dans une mini gaine plastique coulissant dans une
gaine plastique de diamètre 2mm. Le fonctionnement est doux, sans flambage et
la commande peut quand même faire un S pour atteindre le volet de profondeur
au sommet de la dérive. La connexion sur le guignol en coudant la corde à piano,
c’est simple mais efficace. Coté servos, le palonnier reçoit un raccord de tringlerie
bien pratique pour régler la commande à la bonne longueur. Par contre, vérifiez
bien que la longueur de ces palonniers n’est pas trop importante et que les
palonniers ne vont pas se gêner une fois le fuselage fermé. Pour améliorer la
maintenance et permettre ensuite un démontage des palonniers, j’ai découpé une
petite saignée verticale dans l’axe de la vis de palonnier.
Voilà, une fois avoir régler la longueur des commandes pile poil, il est temps de fermer le fuselage, sans oublier de coller aussi en place le bâti moteur. La notice recommande de le coller avec le moteur déjà monté, ce que je n’ai pas fait, un oubli :o( . Heureusement pour moi, le moteur peut toujours venir ensuite, en jouant un peu des épaules certes, mais cela passe. Celui-ci est livré avec des fiches bananes males et femelles. Plutôt que de souder directement le contrôleur au moteur, j’ai utilisé ces fiches bananes ce qui me permet de démonter le contrôleur facilement ou d’intervertir 2 fiches pour obtenir le bon sens de rotation. Le moteur vient se positionner parfaitement en place dans son bâti et est immobilisé avec 2 vis.
On peut ensuite monter le cône et l’hélice. J’ai du limer un peu le trou de la pièce en alu car cela coinçait un peu. Attention toutefois de ne pas trop élargir le trou sous peine de ne plus pouvoir immobiliser le cône sur l’axe, par manque de serrage. Les 2 vis à tête fraisées pour le montage des pales repliables sont immobilisés grâce a du frein filet. Une fois monté sur l’axe moteur, l’ensemble cône + hélice s’adapte parfaitement au nez du planeur laissant un espace très fin antre le cône et le fuselage, c’est parfait !
Avant de finir l’installation radio, une petite opération sur la verrière où il faut coller un aimant à l’arrière de celle ci et une vis métal sur le fuselage, vis sur laquelle l’aimant vient se trouver en contact lorsque la verrière est fermée. A l’avant, la verrière vient se glisser sous une patte discrète dépassant du bâti moteur. C’est très propre comme système et, une fois encore, super efficace.
Pour terminer le fuselage, on installe les récepteurs sur lequel on connecte les rallonges de servos, les servos de profondeur et dérive, le contrôleur. Le récepteur va se glisser dans son logement, en passant entre les 2 servos. Cette position est idéale pour garantir la meilleure réception possible en éloignant le récepteur de la partie propulsion. L’antenne est ensuite scotchée sous le fuselage, dans une petite saignée moulée, prévue à cet effet. Le variateur vient se coincer au fond du fuselage sous la batterie de propulsion.
Les ailes et le stab: Il faut tout au plus 30 secondes pour finir le stab puisque il suffit de coller le guignol et la plaquette de renfort de fixation, à la cyano, puis d’assouplir la charnière en la faisant travailler. Les ailes demandent à peine plus de travaille. Le plus long est de préparer les rallonges à la bonne longueur. Le guignol est tout d’abord collé à la cyano, puis le servos est collé dans son logement à la « Résiste à tout », palonnier au neutre légèrement décalé pour permettre un débattement plus important vers le haut, commande en corde à piano fine en place. La rallonge est positionnée proprement, pointé à la « Résiste à tout » avant de refermer le support de longeron. Cette opération est délicate car de ce collage dépend en partie la solidité du modèle car le longeron encaisse tous les efforts. Il est aussi important de s’assurer que la colle est parfaitement sèche avant d’y insérer le tube carbone sous peine qu’il y reste collé !
Voilà, un petit tour sur la balance:
Rendez vous dans quelques jours pour les essais en vol !...
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